Auteur/autrice : emmanuelle
Venez apprendre à vous détendre
Pour apprendre à vous détendre, à réguler vos tensions et à mieux réagir au stress, venez nous rejoindre.
En partenariat avec l’École Alsacienne de Sophrologie – Strasbourg, nous vous proposons des séances collectives pour installer une progression vers une tranquillité intérieure et une meilleure connaissance de soi.
Coût de la séance – 13,50 € + cotisation annuelle – 60 € à l’EAS (cette cotisation vous donne accès à d’autres séances/atelier du réseau EAS)
Foyer paroissial (1er étage) – 17 rue de la Mairie à Wolfisheim. 20H tous les lundis en période scolaire.
Séance découverte gratuite le lundi 24 septembre sur INSCRIPTION
Pourquoi « Respirer » pour se calmer ?
Quand je me sens stressé, prêt à exploser, j’entends souvent dire « Respire! ». Et pourquoi?
Allonger l’expiration va favoriser le mieux-être. Comment?
Il y a dans notre corps, aux commandes, le système nerveux central et tout un réseau qui le met en relation avec nos différents organes. Le système nerveux autonome travaille pour les coordonner à l’insu de notre volonté. C’est lui qui régule par exemple la fréquence des battements du cœur, le rythme de notre respiration, les mouvements des muscles lisses, les variations de température…
Dans le stress, chacun a son propre rôle. Le système sympathique est là pour « accélérer » alors que le parasympathique est là pour « freiner ».
Le système nerveux autonome sympathique, fait en sorte d’adapter le corps à la situation à laquelle il est confronté : surprise, peur, colère, agression… . Pour cela il commande immédiatement la sécrétion d’adrénaline pour la réponse musculaire immédiate. L’autre hormone sécrétée plus lentement, le cortisol, prépare le corps à l’état de tension qui peut se prolonger, en maintenant un taux élevé de glucose en circulation. C’est le syndrome d’adaptation.
Le système parasympathique, à l’inverse installe l’équilibre dans le corps pour qu’il revienne à ses fonctions de digestion ou récupération par le sommeil. Les hormones sécrétées sous l’action du système parasympathiques sont celle du bien-être :
- Endorphine qui calme les sensations douloureuses;
- DHEA hormone de jouvence;
- dopamine et ocytocine qui favorisent le sentiment de bien-être et de plaisir;
- mélatonine, qui installe le sommeil.
En réalité, il faudrait dire « Expire ». Car c’est l’expiration qui va favoriser le retour au calme.
C’est l’expiration qui agit directement sur le système parasympathique et induit la présence des hormones qui donnent les sensations de mieux-être et de confort.
Alors RESPIREZ, et surtout EXPIREZ longuement, tranquillement afin de faire venir en vous le calme
Le manque de sommeil a-t-il un impact sur le cerveau des ados?
De nombreux parents se préoccupent de la difficulté croissante de leur ado à rester concentré pour effectuer un travail scolaire soutenu ou des tâches simultanées. L’attention est « volatile ». Des questions se posent. Est-ce l’incapacité à fixer l’attention ? Est-ce un manque de motivation ? Les parents et les professeurs s’interrogent. Comment remobiliser ces capacités chez les jeunes ?
Et si la réponse nous était donnée par l’observation des rythmes du sommeil ?
Le manque de sommeil pourrait-il modifier le développement du cerveau chez les jeunes ?
Des chercheurs de l’Inserm et de l’Institut National de la Santé, en collaboration avec l’Académie de Finlande ont mis en observation des adolescents. Et ils ont établi une relation entre les habitudes de sommeil, la structure de leur cerveau et leurs résultats scolaires.
177 élèves de 14 ans dans la région parisienne ont participé. Observés par imagerie cérébrale, interrogés notamment sur leurs habitudes de sommeil, les participants ont révélé une grande variabilité dans leurs horaires de coucher et de lever, et une grande amplitude entre les rythmes de la semaine et du week-end. En effet, en moyenne, les enfants se couchent à 22h20 en semaine et se lèvent à 7h06. Pendant le week-end, les horaires sont retardés à 23h30 pour le coucher et 9h45 pour le lever.
Jean-Luc Martinot, pédopsychiatre et chercheur à l’Inserm, unité Neuro-imagerie et psychiatrie, a constaté que « ce décalage dans les heures de lever s’accompagnaient d’une diminution du volume de plusieurs régions du cerveau, notamment les cortex frontal et cingulaire antérieur et le précuneus, qui jouent un rôle important pour l’attention, la concentration et la régulation des émotions. » Et Jean-Luc Martinot d’ajouter : « Certains ados sont à l’école mais leur cerveau est resté sur l’oreiller. » Cette étude semble montrer que les variations du volume du cerveau sont d’autant plus importantes que les variations entre le rythme du sommeil de la semaine et du week-end sont très marquées.
En d’autres termes, il y a moins de matière grise dans les régions frontales des ados qui se couchent encore plus tard le week-end. Et les résultats scolaires sont corrélés à cette diminution de la substance grise.
D’autres scientifiques arguent que l’usage de drogues et d’alcool peuvent intervenir tout autant dans ces troubles du développement de la matière cérébrale. Même s’ils demandent à ce que cette étude soit répétée pour valider ces résultats, il n’en reste pas moins que l’alarme doit être donnée.
Il faut protéger le sommeil des adolescents autant que celui des enfants.
Tant que la maturation du cerveau n’est pas terminée (jusqu’à 21 ans, voire 25) le sommeil doit être long, profond et les rythmes réguliers afin de préserver le bon développement cérébral. Il en va de la qualité des résultats scolaires. Aidons nos enfants à devenir des adultes aux pleines capacités.
Emmanuelle Guillon sophrologue
Stages avec les enfants pendant les vacances
6 ateliers en demi-groupe
on imagine souvent qu’apprendre se résume à des techniques ou une méthodologie précise.
On sait aujourd’hui qu’apprendre ne se fait pas sans connaître le fonctionnement de ses émotions. Il est donc nécessaire, en premier lieu, de les réguler pour être pleinement disponible pour les apprentissages.
Nous vous proposons un stage qui allie des outils pour connaître et réguler ses émotions et des astuces pour apprendre autrement…
Travailler dans la détente, ça soulage…
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Découvrir et reconnaître ses émotions pour mieux les réguler,
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Repérer les moments difficiles en classes, en récréation ou à la maison
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savoir utiliser ses ressources pour mieux les vivre.
Avant de découvrir d’autres façons d’apprendre, il est nécessaire de connaître ses émotions et d’apprendre à les réguler. La SOPHROLOGIE est précieuse pour amener chacun d’entre nous à une plus grande maîtrise de soi.
Jeudi 20 octobre pour les 7/11 ans (primaire)
Vendredi 21 et lundi 24 octobre pour les élèves du secondaire.
9h30 à 17h30
Centre culturel Saint Thomas Strasbourg
pause déjeuner : picnic tiré du sac
100 € (dégressif en famille)
pour 7 h de formation
matériel compris (livret, petit matériel et CD)
Les enfants Dys : La dyspraxie
La sophrologie comme proposition d’aide aux enfants dyspraxiques
« Elle regarde son petit garçon et observe comme il est malhabile. Il lui est difficile de s’habiller seul, de boutonner sa veste, et plus encore de nouer ses lacets. Elle pense qu’il n’arrive pas encore à couper ses aliments sans faire déborder son assiette. Et puis il est gauche, même dans sa façon de se déplacer, de bouger.
A l’école on lui rapportait qu’il se détournait des jeux de construction sans préférer pour autant le dessin ou le coloriage. Maintenant à l’âge d’écrire et d’apprendre à lire, les difficultés s’accumulent. Il se déconcentre rapidement. Il a beaucoup de mal lorsqu’il s’agit de se repérer dans un texte : les lettres, les lignes, les chiffres, tout se confond. En géométrie quand il s’agit de tracer un trait, de repérer les symétries, cela se complique encore.
Et lors des activités sportives, il n’y a toujours pas de plaisir ! Trop de difficultés pour se repérer sur le terrain, coordonner ses mouvements rapidement. On lui reproche d’être lent, maladroit et trop vite fatigué.
Quel contraste ! Entre sa vivacité, sa curiosité, son aisance verbale et ses difficultés physiques ! »
La dyspraxie est mal connue du grand public, donc souvent tardivement dépistée et difficile à faire reconnaître. La mise en évidence de la dyspraxie sera effectuée par plusieurs professionnels. L’orthophoniste pour les troubles du langage à l’écrit, le psychomotricien ou l’ergothérapeute pour les troubles de motricité, un orthoptiste pour les troubles visuels souvent associés. Néanmoins c’est un pédiatre ou neuro-pédiatre qui fera la synthèse des différents bilans pratiqués pour écarter les causes neurologiques et génétiques et poser le diagnostic de la dyspraxie. Un dossier déposé à la Maison départementale des personnes handicapées devrait permettre d’obtenir l’aide d’un auxiliaire de vie AVS en classe et/ou des moyens techniques tel qu’ordinateur, logiciels dédiés et tablette inclinée pour favoriser une scolarité dans un environnement standard.
Le geste est programmé par le cerveau et nécessite une décomposition en plusieurs mouvements. Dans le cas d’une dyspraxie cela se traduit par une difficulté à programmer les gestes volontaires, d’où les troubles essentiellement de la motricité fine. Sont souvent associés des problèmes de visualisation dans l’espace d’où des difficultés dans le repérage ou la construction dans l’espace.
Il est difficile d’identifier une cause caractéristique mais on sait que les grands prématurés sont plus enclins à être dyspraxiques, certaines zones du cerveau étant non-fonctionnelles. Et elle est majoritairement associée à un trouble du déficit de l’attention et/ou d’autres troubles des apprentissages comme la dyslexie, la dysgraphie, la dyscalculie ou la dysorthographie.
Cependant, malgré l’ampleur des troubles, il est possible de soulager et d’améliorer certaines difficultés.
La sophrologie permet une approche large, et va pouvoir progressivement apporter des améliorations sur différents plans.
En tout premier lieu, le corps. Pour l’enfant, il s’agit de commencer par renforcer le schéma corporel afin de mieux percevoir et appréhender le corps vécu de l’intérieur. Mais aussi du dehors, c’est à dire acquérir la perception du corps à l’extérieur, le volume occupé dans l’espace. Afin de permettre à l’enfant de se sentir, dans ses postures, et ses gestes, qu’il acquiert une conscience de ses propres mouvements. La sensorialité fera partie des éléments travaillés pour ramener l’enfant dans une meilleure connaissance de son corps.
Avec les perceptions seront travaillées systématiquement celles de l’ancrage. La stabilité ressentie et une forme d’assurance trouvée, rendra possible des gestes plus fins, mieux définis à partir du corps vécu comme amarré, plus stable.
L’enfant dyspraxique est anxieux, stressé et soumis à une grosse pression, celle du vouloir faire comme les autres alors qu’il est limité dans ses capacités. C’est injuste constate-t-il de ne pouvoir vivre comme les autres. Sans pour autant savoir comment différer ce constat.
La sophrologie va pouvoir aider l’enfant à mieux réguler ses émotions, surtout celles négatives, à mieux gérer la pression vécue quotidiennement dans les différentes situations de mise en échec. Grâce à des exercices, notamment de relaxation dynamique et de respiration et aussi par la parole et la verbalisation des frustrations, il pourra progressivement mieux aborder les situations et mieux dépasser sa condition.
Ensuite, la sophrologie pourra apporter des améliorations sur le plan du geste lui-même. En effet, une fois que le schéma corporel sera renforcé et que l’ancrage permettra de constituer des repères spatio-temporels plus fixes, il sera possible de travailler sur les capacités de mentalisation des différentes étapes du mouvement à effectuer. D’abord la visualisation du geste pour ensuite l’effectuer. En créant cette dynamique sur le plan mental d’abord puis corporel ensuite, l’enfant gagnera en régularité et en confiance.
Ainsi, la sophrologie avec son approche globale peut apporter des améliorations sur plusieurs plans. Dans l’optique d’une reprise de confiance basée sur une meilleure connaissance de son corps, l’enfant pourra progressivement reconquérir le sentiment de sécurité et de maîtrise et développer de nouvelles stratégies d’adaptation. Devenir le sujet. Etre l’acteur. N’est-ce pas ainsi qu’il pourra surmonter son handicap ?
Le festival des parents
C’est quoi le Festival des parents?
Le festival des parents est issu de la rencontre de plusieurs professionnels, entrepreneurs de la Coopérative d’activité et d’emploi Antigone, qui travaillent avec les parents et les enfants et sont au plus près de leurs préoccupations et leur questionnement et parfois, leurs difficultés.
L’envie de faire se rencontrer des familles et des professionnels pendant une journée festive a émergé et rapidement le festival des parents a été mis sur pied. La présence d’artistes d’Artenréel et d’intervenants de Coopénates est venue compléter le tableau pour que chacun y trouve de quoi l’intéresser. Pour sa première édition, des conférences, des ateliers variés ont été proposés ainsi que des animations pour les enfants autour du jeu, des histoires racontées et des spectacles vivants et interactifs.
Et si être parent c’était un apprentissage?
Etre parent confronte à des interrogations, des situations où les solutions ne sont pas immédiates. Les ateliers proposés ont pour objectif de répondre a ces questionnements : parent d’ado, parent d’enfant présentant un handicap, parent sous tensions, parent curieux des apport des neurosciences par rapport aux apprentissages, etc. C’est peut-être en allant à la rencontre des autres que des réponses apparaissent?
Rentrée des classes
Septembre, c’est le mois de la rentrée scolaire!
A cette occasions, les articles sont publiés les uns après les autres pour informer sur des nouvelles pratiques dans les écoles. En France c’est encore un peu à la marge, les initiatives sont encore très souvent le fait de personnes, les enseignants en premier lieu, plutôt que de l’établissement tout entier.
Qu’importe! Les pratiques évoluent petit à petit, c’est cela qui est à retenir! En effet, devant la difficulté croissante de maintenir le calme dans une classe, de prolonger la concentration, ou tout simplement de capter l’attention, certains enseignants ont mis en place certaines pratiques nouvelles afin de palier à ces situations.
Très largement inspirés du « Mindfullness » ou « pleine conscience » du Pr Jon Kabat-Zinn qu’il a développé dès le début des années 1980 aux USA, les exercices et courtes séances que peuvent proposer les enseignants se basent sur la méditation de pleine conscience. C’est l’entrainement progressif à « comment je me sens être ici et maintenant ». Concentré sur les sensations, la respiration, les perceptions l’enfant pendant quelques instant se soustrait à tout le flot de ses pensées. Et en cela réside l’intérêt de la démarche, même si cela semble bref, l’effet « coupe-circuit du flot des pensées » est là.
D’autres exercices viennent souvent compléter cette pratique, la sophrologie et l’éducation positive. Tout un programme!