Boris Cyrulnik a ouvert ces journées par la conférence « Ethologie, hypnose et reconstruction » suivi par Gerard Ostermann et son intervention « De la rencontre au lien de coopération » pour traiter le premier volet psychothérapies et résilience. Puis pour continuer de débattre ce sujet et réfléchir ont été abordés différentes approches du traumatisme, puis les réponses de la sophrologie à la souffrance du sujet traumatisé et la relation thérapeutique.
Une table ronde « La relation thérapeutique, de la résistance à la résilience » a clôturé ce congrès. J’ai été amenée à y présenter le travail effectué avec les femmes victimes de violence, ici à Strasbourg.
« Il ne pouvait y avoir meilleure illustration pour ce congrès que le témoignage qu’est venu nous apporter, à la fin des débats, Emmanuelle Guillon, sur le travail qu’elle accomplit en tant que sophrologue dans le cadre de l’association Sos femmes solidarité à Strasbourg, qui a pour vocation l’accompagnement des femmes victimes de violences.
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Dès lors, quel sera le rôle de la sophrologie par rapport à une prise en charge globale avec ce qu’elle comporte nécessairement de démarches juridiques et administratives, de recherche de logement, d’aide à la parentalité, de sensibilisation à la santé et au bien-être? Emmanuelle Guillon nous l’exprime clairement : il va s’agir de permettre à ces femmes détruites par le cycle de la violence, de retrouver la sécurité intérieure qui va leur permettre, comme elles le disent elles-même, de passer à « autre chose ».
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Ne retrouve-t-on pas là, le principe même de la résilience ? »