En qualité de médecin neuropsychiatre le point de départ de la réflexion de Caycedo fut l’observation des modifications d’états de conscience durant ses études et la question posée sur les moyens utilisés pour obtenir ces modifications. Il considérait les traitements pratiqués couramment, comme étant violents voire barbares.
Alfonso Caycedo pour créer la sophrologie a, tout au long de sa vie, enrichi ses recherches. Sa préoccupation scientifique l’a conduit à rédiger l’épistémologie propre à chaque degré de la sophrologie – il a conjointement théorisé la méthode, pratiqué et fait pratiquer à grande échelle. Sa recherche l’a amené à étudier la conscience humaine sur les plans physiologiques et anatomiques, biochimiques et bioélectriques, pharmacologiques et psychologiques. Les observations quantifiées sont mesurées avec des électroencéphalogrammes, des électrocardiogrammes, tensiomètres, potentiomètres cutanés, de variations biologiques, bioélectriques, des études comportementales et de statistiques comparatives.
L’avancée des neurosciences et les résultats de certaines études montrent maintenant le bien-fondé de la recherche sophrologique et viennent appuyer par leurs résultats les postulats basés sur la pratique et l’observation, notamment la relation étroite entre le mental et le physique.
Tout le monde s’accorde à reconnaître à Caycedo la valeur inestimable du travail effectué en faisant de tels liens entre les différentes approches des états et niveaux de la conscience.