Comment modifier mon attention pour obtenir des effets sur mes émotions envahissantes?

Comprendre comment fonctionne mon cerveau quand je suis stressé va peut-être m'aider? Sentir comment je parviens à retrouver un peu de calme va peut-être m'encourager à continuer? Percevoir que des ressources sont en moi va peut-être me redonner confiance? M'apercevoir que j'ai des moyens de retrouver le contrôle va être le début de mon changement.

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1ère de couverture « Traumatismes et résilience » Paru en octobre 2014 aux éditions L’Harmattan

 

 

L’ouvrage collectif Traumatisme et résilience, paru en octobre 2014 aux éditions L’Harmattan, reprend l’ensemble des conférences et communications du 46 ème congrès de la Société française de Sophrologie qui s’est tenu en décembre 2013 à Bordeaux.

Boris Cyrulnik a ouvert ces journées par la conférence « Ethologie, hypnose et reconstruction » suivi par Gerard Ostermann et son intervention « De la rencontre au lien de coopération » pour traiter le premier volet psychothérapies et résilience. Puis pour continuer de débattre ce sujet et réfléchir ont été abordés différentes approches du traumatisme, puis les réponses de la sophrologie à la souffrance du sujet traumatisé et la relation thérapeutique. 

Une table ronde « La relation thérapeutique, de la résistance à la résilience » a clôturé ce congrès. J’ai été amenée à y présenter le travail effectué avec les femmes victimes de violence, ici à Strasbourg. 

 

 

 

Traumatismes et résilience. Actes du 46ème congrès Emmanuelle Guillon

Traumatismes et résilience. Actes du 46ème congrès Emmanuelle Guillon

« Il ne pouvait y avoir meilleure illustration pour ce congrès que le témoignage qu’est venu nous apporter, à la fin des débats, Emmanuelle Guillon, sur le travail qu’elle accomplit en tant que sophrologue dans le cadre de l’association Sos femmes solidarité à Strasbourg, qui a pour vocation l’accompagnement des femmes victimes de violences.

Dès lors, quel sera le rôle de la sophrologie par rapport à une prise en charge globale avec ce qu’elle comporte nécessairement de démarches juridiques et administratives, de recherche de logement, d’aide à la parentalité, de sensibilisation à la santé et au bien-être? Emmanuelle Guillon nous l’exprime clairement : il va s’agir de permettre à ces femmes détruites par le cycle de la violence, de retrouver la sécurité intérieure qui va leur permettre, comme elles le disent elles-même, de passer à « autre chose ».

Ne retrouve-t-on pas là, le principe même de la résilience ? »